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Monde associatif : Les femmes tisseuses du Kadiogo (ATK) ont désormais un siège

vendredi 30 juin 2017

L’Association des femmes tisseuses du Kadiogo (ATK) a inauguré, 29 juin 2017, son siège social sis au secteur 26 arrondissement N°6 de Ouagadougou, construit sur fonds propres à une vingtaine de millions de francs CFA sur une superficie de 200 mètres carrées. La cérémonie officielle était placée sous la houlette de la directrice générale de l’artisanat du ministère du commerce.

La cérémonie a débuté à 9h30 par un chant des membres de l’Association pour souhaiter la bienvenue aux invités, notamment des autorités politiques et administratives de l’arrondissement et des pays. S’en est suivi le mot de bienvenue de la présidente de l’Association des femmes tisseuses du Kadiogo (ATK) qui a encore souhaité la bienvenue à tout le monde.

L’ATK est une association regroupant 600 membres localisés sur l’ensemble des arrondissements de la ville de Ouagadougou. En janvier 2017, toutes les associations des femmes tisseuses ont décidé de se rassembler au sein d’une seule association nommée UATK (l’Union des Associations des Tisseuses du Kadiogo).

Tour à tour, la représentante du maire de l’arrondissement, le directeur du Bureau des artisans et le représentant de la marraine ont pris la parole pour féliciter et magnifier les femmes tisseuses regroupées au sein de cette association. La cantatrice NANA Bibata n’a pas, elle aussi, manqué de mots pour magnifier ces femmes.

En rappel l’ATK a reçu son premier récépissé le 29 septembre 1994 et renouvelé cette attestation de reconnaissance en 2011. Durant toutes ces années les femmes avouent toutes avoir traverser une multitude de difficultés mais cela n’a pas eu d’impact sur leur dévouement car cette activité leur permet de subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles et de garantir l’avenir de leurs enfants en les inscrivant chaque année à l’école. Elles ont changé de local plusieurs fois après la maison de l’artisan. Elles disent alors que c’est à ce moment qu’elles ont pris conscience que dormir sur la couchette d’autrui c’est dormir par terre, comme le dit un adage.

Ce local flambant neuf construit sur fonds propre a couté plus de 20 millions de francs CFA. Elles disent avoir contracté un prêt de quatre millions auprès d’une structure bancaire de la place et le reste de la somme a été rassemblé par une cotisation des 600 membres à hauteur de 10 000 F CFA par personne. Il est composé du bureau de la présidente, d’un magasin de fil, d’un atelier de couture et d’une boutique pour permettre aux femmes d’exposer leurs tissus.

La cérémonie a pris fin par une visite des locaux et des félicitations des invités qui ont reconnu l’effort fourni et la prise de conscience de ces femmes car une structure qui se veut sérieuse doit avoir un siège fixe.

Ernestine OUEDRAOGO (stagiaire)
Lefaso.net

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