Cette journée, selon la présidente de l’association, Marie-Thérèse Arcens Somé, a été organisée pour que les femmes du CNRST s’apportent du réconfort et apprennent à se soutenir, quel que soit le statut professionnel et social de chacune.

« Les chercheurs essaient toujours d’avancer et parfois on oublie qu’autour de nous, il y a des personnes qui nous aident à avancer. Et c’est lorsque nous avons perdu une de ces personnes, une de nos secrétaires qui était vraiment là pour nous, que nous avons compris que nous avons besoin les unes des autres. J’ai demandé à ce que la journée de la femme du CNRST soit une journée d’hommage en leur honneur, afin que l’on sache, que l’on soit chercheure, secrétaire ou comptable ou autre, que nous sommes une équipe qui gagne ou perd ensemble », a expliqué Marie-Thérèse Arcens Somé, la présidente de l’Association des femmes du Centre national de recherche scientifique et technologique.

Le patron de la cérémonie, Dr Emmanuel Nanéma, a livré une communication portant sur le thème « Gestion des ressources humaines et cohésion sociale : Quelles règles pour un bon fonctionnement du CNRST ? ».

Il ressort de sa communication que trouver un équilibre de cohésion sociale au sein d’une entité comme le CNRST est toujours un défi constant. La variété des effectifs et des traitements nécessite que les dirigeants adoptent une approche qui intègre les principes de solidarité. Et pour ce faire, il a proposé quelques règles pour créer un environnement de travail propice à l’épanouissement des agents. Comme règles, il y a entre autres le respect les textes (droits, devoirs, etc.), le respect des emplois, se porter en exemple, être à l’écoute du personnel et éviter les traitements discriminatoires.

Dr Mamounata Belem, l’une des marraines de la soirée, n’a pas manqué de saluer cette initiative. À l’entendre, la communication qui a été dite par le délégué général est à rééditer dans un public plus large, pour que chacun puisse savoir que son rôle est vraiment connu.

« Cette soirée, si elle n’existait pas, il fallait la créer parce qu’elle a été une occasion de mettre le doigt sur les problèmes qui peuvent exister lorsqu’il n’y a pas de cohésion dans une structure. À travers la communication du délégué général, nous avons vraiment vu la nécessité d’avoir cette cohésion sociale entre les différents maillons du personnel », a indiqué Dr Mamounata Belem.

Elle espère également que son partage d’expérience permettra aux plus jeunes chercheures de voir un peu les difficultés qu’elles peuvent rencontrer au niveau de leurs carrières respectives, afin de se préparer à persévérer et à transcender toutes ces difficultés pour arriver au sommet.

En plus de la communication du délégué général du CNRST et du partage d’expérience des deux marraines, Dr Mamounata Belem et Dr Hagrétou Lingani/Sawadogo, la cérémonie a été ponctuée par des remises d’attestations.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net