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Droits de l’Homme : CHRC pour contribuer à la promotion de la culture juridique au Burkina Faso

lundi 9 octobre 2017

De nos jours, l’entreprenariat féminin est devenu un domaine promu au Burkina Faso. La plupart des femmes s’inscrivent dans la logique de créer et gérer leur propre entreprise et l’on trouve dans tous les secteurs d’activités des femmes Chefs d’entreprise. C’est en ce contexte que nous sommes allées à la découverte d’un nouveau cabinet dénommé Cabinet Human Rights Consulting (CHRC), spécialisé en Droits de l’Homme et qui a été créé par une femme.

Lefaso.net : Présentez-vous et parlez-nous de votre cabinet ?

Herbine Aicha Pale : Je réponds au nom de Herbienne Aicha Pale, je suis juriste de formation, spécialisée en histoire-théorie et pratique des droits humains. Je dirige actuellement le Cabinet Human Rigths Consulting qui a été juridiquement créé en juillet 2017, faisant ainsi partie de l’un des premiers cabinets spécialisés en Droits de l’Homme au Burkina Faso. Et de ce fait j’assure le poste de Directrice Générale.

Lefaso.net : En quoi le cabinet est-il spécialisé ?

Herbine Aicha Pale : Le Cabinet Human Rigths Consulting (CHRC) est une structure qui propose ses services dans le domaine juridique à travers l’assistance et l’ingénierie. Il jouit en effet d’une expertise en droits de l’homme. Pour bénéficier des services du CHRC, il suffit de nous contacter à travers nos différents moyens de contacts : 25 65 03 08 ou 56 41 99 94 et/ou de nous envoyer un courriel à l’adresse suivante : chrc.bf@gmail.com.
Il est également possible de nous contacter à partir de notre compte Facebook Cabinet Human Rigths Consulting.

Lefaso.net : Quelle est la cible de votre cabinet et expliquez-nous le choix d’une dénomination anglaise du nom dudit cabinet ?

Herbine Aicha Pale : Nous proposons notre expertise à toute la population de toute catégorie, c’est-à-dire aux organisations non gouvernementales, nationales et internationales, aux organismes publics et autres acteurs privés (notamment les structures intervenant dans le domaine de l’éducation, de l’assistance aux personnes âgées, de la gestion de la petite enfance, etc.).

Parlant du choix de la dénomination anglaise, il faut dire qu’il se justifie par des nécessités d’ordre pratique. Ce qui s’explique par le fait que le Cabinet n’a pas vocation à exercer uniquement dans les seules frontières du Burkina-Faso au regard de notre axe de référence. Pour ce faire, une dénomination anglaise se justifiait mieux pour une visibilité internationale sachant que nous prenons la mesure des défis de notre émergence au plan national.

Lefaso.net : En quoi consistera la consultation du cabinet ?

Herbine Aicha Pale : Dans le cadre de nos consultations, nous offrons une gamme variée de prestations allant du conseil juridique, de l’assistance rédactionnelle de certains actes juridiques, de l’accompagnement et de l’encadrement d’actes processuels matrimoniaux jusqu’aux formations thématiques et la réalisation d’études juridiques. Nous offrons également nos services dans le domaine de la gestion des crises dans le couple, la gestion des crises chez l’enfant et l’adolescent.
Par ailleurs, il faut noter que le CHRC ne fait aucune représentation devant les juridictions. Aussi, nous œuvrons pour la promotion, la vulgarisation et le respect des droits de l’homme à travers des campagnes de sensibilisation sur des thématiques ciblées.

Lefaso.net : Qu’est-ce qui a motivé la création de ce
Cabinet ?

Herbine Aicha Pale : La création du CHRC a été motivée par l’envie de proposer des appuis techniques juridiques affinés en droits de l’homme. Plus précisément, nous voulons participer à l’effort d’éducation citoyenne en accompagnant juridiquement les organisations pour des actions plus pertinentes et mieux élaborées. Nous voulons également contribuer à la promotion d’une culture juridique au Burkina Faso ».

Lefaso.net : Quelles sont les difficultés rencontrées en tant que femme, gérante d’un cabinet ?

Herbine Aicha Pale : Les difficultés ne manquent pas et varient en fonction du milieu dans lequel on se trouve. En effet, en tant que femme et de surcroît gérante d’un cabinet, je suis confrontée d’abord à l’idée biaisée que certains se font des femmes juristes. En effet, l’opinion nous attribue une réputation de femme « insoumise » ; ce qui n’est pas sans conséquence avec notre société encore fortement patriarcale quand bien même notre droit positif milite pour l’égalité entre tous. Outre ce fait, l’autre difficulté de taille est mon jeune âge qui semble être un obstacle aux yeux de nombre de personnes.

Yvette Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

Page Facebook : https://www.facebook.com/CHRC.BF/

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