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Tic et développement au Burkina : L’expertise féminine en un clic !

lundi 21 juillet 2014

A l’initiative de la Fondation femme Tic et développement durable, le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré a procédé au lancement officiel de la base de données sur l’expertise féminine au Burkina Faso. C’était le samedi 19 juillet 2014, à Ouagadougou.

Le savoir-faire de la femme burkinabè, se noie le plus souvent dans le huis-clos de son lieu de travail ou de son secteur d’activité. C’est du moins le constat que dit avoir fait, le Pr Jean Koulidiati, ministre du développement de l’économie numérique et des postes.

De son côté, indignée par le même constat, mais surtout convaincue que les femmes dans notre pays sont aujourd’hui présentes dans tous les secteurs avec un savoir-faire incontesté et que les Tic peuvent valoriser la femme dans ce qu’elle mène comme activité, la Fondation femme Tic et développement durable a conçu une base de données sur l’expertise féminine. Et c’est cette base de données qui vient d’être ainsi lancée. Il s’agit, précise la présidente de ladite Fondation, Mariame Jeannette Ouattara, de « recenser et répertorier l’expertise féminine de notre pays dans une base de données interactive, accessible sur internet » à partir du lien : expertise.femmetic.bf.

C’est une « très bonne initiative » qui, de l’avis du Médiateur du Faso, « permettra à tous ceux qui veulent un développement harmonieux du Burkina Faso, de puiser des expertes dans la base de données pour les responsabiliser ». Une base de données qui, au-delà de la valorisation de l’expertise féminine, vise, à en croire Mme Ouattara, « à susciter des vocations au sein des jeunes filles en référence aux parcours exemplaires d’aînées modèles ». A tout le moins, « Cette base de données pourrait, selon le ministre Jean Koulidiati, orienter les politiques publiques sur les mesures à prendre ou corriger certaines disparités homme-femme ».

Encore faut-il que ce répertoire soit assez fourni tant quantitativement que qualitativement. Il y a donc lieu de travailler à susciter des enregistrements dans ce répertoire. A cet effet, le Médiateur du Faso dit encourager la Fondation initiatrice « à faire le plaidoyer auprès des autorités, à faire la sensibilisation en direction non seulement de toutes ces femmes expertes inconnues, mais aussi des jeunes filles qui ont besoin d’exemples pour pouvoir se déterminer dans leur carrière ».

Déjà, la cérémonie du jour a été l’occasion pour le Médiateur du Faso Alima Déborah Traoré, la présidente du Conseil supérieur de la communication Béatrice Damiba, la présidente de la Commission de l’information et des libertés Marguerite Ouédraogo, la ministre de la promotion de la femme Nestorine Sangaré, la ministre de la promotion des droits humains Julie Nigna, la ministre déléguée chargée du budget Clothilde Ky, de s’enregistrer dans la base de données sur l’expertise féminine au Burkina Faso.

Fulbert Paré

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