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Burkina Faso : Les sages-femmes sollicitent l’accompagnement de la première dame

jeudi 24 novembre 2016

En l’absence de la première dame, l’épouse du Premier ministre, Ana Thiéba, a reçu dans sa villa, des Sages-femmes, en marge du 14e congrès de la Société africaine de gynécologie et obstétrique. C’était dans la soirée du 22 novembre 2016 à Ouagadougou.

C’est dans la convivialité que les sages-femmes des 19 pays membres de la Société africaine de gynécologie et obstétrique ont été reçues par l’épouse du Premier ministre, Ana Thiéba. Pour cette dernière, l’initiative portée par la Première dame avait pour but de féliciter et encourager les agents de santé. « Ils font un travail difficile et dans des conditions encore plus difficiles », a reconnu Mme Thiéba.

Par ailleurs, dans son intervention, elle a lancé un message d’espoir pour qu’« aucune femme ne perde la vie en voulant donner la vie ». Pour ce faire, elle a invité les sages-femmes à « cultiver l’amour du travail et à ne pas baisser les bras ». Car, convaincue qu’au-delà des problèmes, il y a toujours une solution. Par ailleurs, l’épouse du Premier ministre s’est prononcée sur le mot d’ordre de grève de 72 heures du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale. Même si des dispositions sont prises pour assurer le service minimum dans certains districts sanitaires, elle a condamné avec fermeté une telle action. C’est d’ailleurs pourquoi, elle recommande aux maïeuticiennes de reprendre le service.

A son sens, « on ne peut pas tolérer la perte d’une vie à cause des problèmes. Si on peut sauver des vies, il faut le faire ». En retour, elle a assuré que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour les accompagner dans l’atteinte de leur mission combien noble. Celle de sauver des vies humaines. Les conditions des femmes pendant l’accouchement ont également été abordées par Mme Thiéba. « Les femmes accouchent dans des conditions ardues. Ce n’est pas au Burkina Faso seulement mais dans la sous-région et surtout dans les pays du Sahara et dans les pays en voie de développement. Et Aujourd’hui en 2016, on est toujours étonné de voir dans quelles conditions elles donnent la vie », a-t-elle souligné.

L’initiative de l’épouse du chef de l’Etat, selon Mariam Nonguierma, présidente de l’association burkinabè des sages-femmes, n’est pas le fruit du hasard. « La Première dame est notre porte-parole. Elle nous a invitées parce qu’elle veut non seulement nous encourager dans notre travail, mais aussi parce qu’elle voit comment nous travaillons pour sauver des vies », a-t-elle justifié. Mme Nonguierma a alors traduit sa reconnaissance à la Première dame pour les actions déjà entreprises et sollicité son soutien pour de meilleures conditions de vie et de travail.

En prélude au 14e congrès du SAGO et du 8e congrès de la société des gynécologues et obstétriciens du Burkina, les 350 maïeuticiennes ont pris part au pré-congrès tenu les 19 et 20 novembre à Ouagadougou. Et à la présidente de l’association burkinabè des sages-femmes de révéler : « On a appris aux sages-femmes comment il faut faire pour que le bébé ne meurt pas. Il y a eu aussi la réduction de l’hémorragie de la délivrance qu’on a apprises aux sages-femmes. Comment il faut juguler l’hémorragie en matière d’accouchement parce que ça fait partie des causes principales des décès maternels ». Egalement, elles ont été outillées sur la planification familiale du post-partum, audits et surveillance des décès maternels, périnataux et riposte.

En rappel, la journée du 22 novembre de chaque année est dédiée à la sage-femme. Au Burkina Faso, un symposium a été organisé à cet effet.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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